Les thèmes gériatriques à Paris 16 et Neuilly-sur-Seine

La maladie d'Alzheimer est caractérisée par une accumulation dans le cerveau de plaques amyloïdes et de protéines TAU modifiées autour des neurones responsable d’une dégénérescence neurofibrillaire. Elle se traduit par des troubles de la mémoire, de l'exécution de gestes simples, de l'orientation dans le temps et l'espace, du langage ainsi que des autres fonctions cognitives. Elle est due à la dégénérescence des neurones du cerveau. Elle survient le plus souvent après 65 ans.

Les symptômes de début, l’évolution sont différents d’un patient à un autre. LE plus souvent c'est surtout la mémoire des faits récents qui est touchée avec un manque du mot

Le diagnostic se fait par une consultation médicale, la réalisation d’une imagerie cérébrale (scanner ou IRM au mieux) et d’un bilan neuropsychologique. Si besoin d’autres examens peuvent être réalisés (ponction lombaire, DAT scan, scintigraphie cérébrale).
La synthèse entre l’histoire clinique, l’examen clinique, les résultats des examens et du bilan neuropsychologique permet de proposer un diagnostic. 

Les autres types de démences sont : maladie à corps de Lewy, démence vasculaire, démence fronto-temporale, aphasie primaire progressive.

Dans 98% des cas, la maladie d’Alzheimer n’est pas une maladie héréditaire qui se transmet de générations en générations. Il existe de rares formes familiales héréditaires dans 2% des cas, où la maladie se transmet pratiquement à chaque génération avec une forme débutant avant 60 ans

Le principal facteur de risque est l’âge.

Il n’existe pas à ce jour de traitement curatif de la maladie. Les traitements médicamenteux actuels anticholinestérasiques (donepezil, galantanine, rivastigmine) ou la mémantine peuvent avoir une action sur les déficits cognitifs (mémoire,...), sur le comportement (le patient participe davantage à la vie de la maison.,..) ou encore sur

les symptômes comme l’anxiété, l’agitation ou les troubles du sommeil.

Oui, même s’il n’y a pas de médicament pour guérir la maladie, on peut actuellement par une prise en charge pluridisciplinaire et précoce ralentir voir stabiliser durant un certain temps la maladie : médicalement (traiter une dépression, stabiliser des problèmes cardiovasculaires, éviter la iatrogènie), stimulation motrice, stimulation cognitive (orthophoniste, accueil de jour, atelier mémoire, club senior), lutter contre l’isolement et les déficits sensoriels (appareillage auditif et lunette si besoin). Le cerveau est un muscle comme un autre qui doit être entrainé, stimulé comme cela les fonctions cognitives opérationnelles peuvent compenser et il y a une certaine plasticité cérébrale

Est-ce qu’on en meurt ?

On ne meurt pas directement de la maladie d’Alzheimer.Cependant l’espérance de vie des patients est un peu diminuée à cause des complications possibles de la maladie (troubles de la marche et chutes, dénutrition, complications liées à un alitement prolongé...)

On ne meurt pas directement de la maladie d’Alzheimer. Cependant, l’espérance de vie des patients est un peu diminuée à cause des complications possibles de la maladie (troubles de la marche et chutes, dénutrition, complications liées à un alitement prolongé...)